Mobilité électrique : L'Angola s'aligne sur les meilleures pratiques internationales

08/05/2023
Charly Andral

Le gouvernement aligne l'Angola sur les meilleures pratiques internationales en matière de mobilité durable et prévoit de réduire les émissions de gaz de 35 % d'ici 2030.

Le gouvernement angolais s'est engagé à déployer la mobilité électrique et l'UMDF finance l'élaboration d'un cadre global englobant les dimensions juridiques, financières et socio-économiques. Un rapport a été lancé en février 2023, passant en revue les bonnes pratiques internationales et décrivant la stratégie nationale élaborée et prête à être mise en œuvre.

Avec la mise en œuvre du système de mobilité électrique, l'Angola poursuivra les objectifs de réduction de sa dépendance aux combustibles fossiles et de lutte contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 35 % d'ici à 2030, avec un éventuel supplément de 15 % grâce à l'accès à des fonds internationaux. La création d'emplois et le développement d'activités liés à l'e-mobilité devraient également profiter à l'économie.

Comme le souligne le rapport, au niveau international, le manque d'infrastructures de borne de recharge est considéré comme un obstacle majeur à la transition vers l'e-mobilité. Les incitations financières et non financières et les mesures réglementaires mises en place par les gouvernements peuvent constituer un élément fondamental pour briser le "cercle vicieux" du manque d'infrastructures et de la diffusion limitée de la mobilité électrique.

La mise en œuvre de la stratégie nationale commencera par une phase pilote (jusqu'en 2027) qui lancera la construction d'une infrastructure minimale, l'achat de véhicules et l'adoption des mesures d'incitation nécessaires. Par exemple, à Luanda, 68 % des déplacements quotidiens pour le travail, les loisirs et les études sont effectués en minibus. On pense que l'un des projets pilotes les plus prometteurs serait constitué par la mise en œuvre de services de minibus électriques opérant dans les zones métropolitaines de Luanda.

Retrouvez le rapport dans son intégralité ici!